massage à quatre mains
Thèse
Les mains du premier ont comme un sixième sens qui les guide là où le corps les espère en secret. Il a l’art de faire du massage un rituel, ce qui facilite le lâcher-prise. Le corps se met à voyager dans une dimension dont il est lui-même la géographie ; il se découvre lui-même sous ces mains qui l’explorent. Mais il serait plus juste encore de dire que c’est l’esprit, qui peut-être avait besoin par cette alchimie de se reconnecter à son enveloppe, qui est invité, en se laissant simplement flotter, à se recentrer sur ce corps qu’il oublie si souvent et parfois malmène, à reconsidérer des contrées jusqu’alors peut-être jugées négligeables, et qui se révèlent comme de luxuriants pays… Ichi peut faire du massage une mission, à tous les sens anciens du terme : une exploration, mais aussi un don de soi. Il vous offre ses mains et il s’oublie.
Antithèse
Les mains du second viennent à vous en amies. Au premier contact, à la fois direct et sûr, elles sont chaudes et douces, et elles vous disent « tu peux nous faire confiance. » Leur assurance apaise. Quant à leur douceur, elle vous dit aussi l’attente d’un partage, et que vous pouvez vous laisser aller à un plaisir que vous offrirez tout en le recevant. Et la confiance, l’abandon serein, presque joyeux, vous envahissent instantanément. Ses mains parleront avec la même chaleur à chaque partie de votre corps, l’invitant à se sentir beau au toucher et doux à la vue. Olivier vous dit avec ses mains tout ce que les mots ne lui permettront jamais de vous dire, tout ce qu’il ne permettra jamais aux mots de dire. Plus tard, dans un simple échange de regards, il aura la confirmation que vous l’avez entendu.
Synthèse
Mais… voilà… qu’un jour que l’on croyait brumeux et froid, au coin d’une cheminée où crépite un feu généreux, les quatre mains se joignent. Elles se rencontrent… et vous êtes leur terrain d’entente !
Elles
se sont accordées dès le premier instant, comme deux pèlerins tellement
faits au chemin que nul ne sait qui guide l’autre. Elles allaient d’une
même pression et d’une même allure, changeant de direction au même
instant comme si elles avaient toujours fait route ensemble. Parfois il
semblait qu’elles n’étaient qu’une seule, comme une main géante ou une
vague chaude ; à d'autres moments il semblait au contraire qu’elles
s’étaient encore dédoublées, multipliées, et qu’elles étaient partout à
la fois. Pendant ce temps hors du temps le feu de bois chante, seul
témoin de votre félicité…
Voici le témoignage d'une jeune femme que nous avons massée à quatre mains avec Olivier. Ce sont les mots que nous aimons recevoir et qui sont la meilleure des récompenses. Merci à elle pour la confiance qu'elle nous a accordée.